Sortie de fin d’année royale pour les Voisins solidaires de Versailles


Le samedi 29 juin, VSV et son pôle des sorties culturelles ont organisé une superbe sortie de fin d’année au Château de Versailles pour près de 60 personnes. Un après-midi de partage que l’hebdomadaire Toutes les nouvelles a retracé dans son édition du mercredi 10 juillet. Voici le texte de l’article :

«Les Voisins solidaires de Versailles ont organisé leur fête de fin d’année, samedi 29 juin, au château de Versailles. Au programme : repas de midi côté grille de la Reine sur les aires de pique-nique le long de la petite allée de Saint-Antoine, après-midi dans les jardins au rythme des Grandes Eaux musicales et retour côté petite allée de Saint-Antoine pour terminer la journée par un goûter bon mérité et quelques jeux.
La journée a accueilli les bénéficiaires pris en charge par les différents partenaires des Voisins solidaires de Versailles comme la Croix-Rouge, Cité Caritas et InfoSoins, sans oublier des joueurs du Phénix, le club de foot de l’association. Au total, près de 60 personnes étaient présentes.»

Un concert Libre Swing pour VSV

Ils célèbrent Nougaro, Ben E. King, Gainsbourg ou Bobby Mc Ferrin et samedi, ils chanteront aussi pour les Voisins solidaires de Versailles.
Notre association sera en effet l’invitée d’honneur du concert de la chorale Libre Swing qui se déroulera au Chesnay ce samedi 29 juin. : nous présenterons VSV sur scène avant le début du spectacle, une partie de la recette nous sera reversée.

Chorale chesnaysienne composée de 60 chanteuses et chanteurs, Libre Swing fêtera ce soir-là ses dix ans d’existence.

Nous vous attendons nombreux ce samedi 29 juin à 20h15 au Théâtre de la Nouvelle France, 9 rue Pottier au Chesnay. Prix d’entrée : 10 euros.

VSV au festival des 20 ans de la Mission Vivre ensemble

@VSV

Au cœur de VSV, les activités culturelles occupent une place importante. Sorties avec nos publics et formations des bénévoles s’appuient, pour beaucoup, sur les actions de la Mission Vivre ensemble (MVE). Au travers de cette initiative du ministère de la Culture, cinquante établissements publics mutualisent leurs ressources pour aller à la rencontre des personnes peu familières des institutions culturelles dont les migrants et les réfugiés.

Du 22 au 27 avril 2024, Catherine Ribout et Catherine Foucaud-Scheunemann, toutes deux relais culturels de VSV, étaient invitées aux vingt ans de la MVE et de la Réunion des établissements culturels pour l’accessibilité (Reca).

Des visites variées
Au Musée du Quai Branly – Jacques Chirac, dans le cadre des Journées solidaires organisées à cette occasion, nos deux relais et leurs publics ont bénéficié de visites guidées sur le thème de la fête : mardi pour C. Ribout et les personnes d’InfoSoins, samedi pour C. Foucaud-Scheunemann et les bénéficiaires de la Croix-Rouge (Trappes) et d’Alteralia (Buc).

Une rencontre des plus inattendues
Quelle ne fut pas la surprise d’un de nos invités qui a retrouvé là un ami d’enfance. Dans le cadre du projet des « points témoins » que mènent le musée du Quai Branly et la Halte humanitaire de la Fondation de l’Armée du Salut, celui-ci présentait au public un bijou d’Afghanistan. Le monde est petit, direz-vous ! Tout est relatif quand on sait que Kaboul-Paris, ce sont quelque 5 000 km...


Au château de Versailles, vendredi, Catherine Ribout a participé à une visite guidée des jardins et bosquets, réservée aux relais culturels. Elle a ensuite retrouvé les bénéficiaires de Cités Caritas et InfoSoins pour une représentation de soundpainting, avec Walter Thompson, créateur de ce langage gestuel permettant une performance musicale.

Des échanges autour de nos pratiques
Jeudi, une journée professionnelle à la Cité des sciences et de l’industrie rassemblait les chefs des établissements culturels, le ministère de la Culture, les correspondants et les relais culturels partenaires. Au programme, des espaces thématiques, des interventions des établissements et des ateliers. Catherine Foucaud-Scheunemann et Catherine Ribout y ont découvert de nouvelles possibilités de sorties, elles ont pu témoigner de leurs expériences et échanger avec les acteurs et actrices des établissements de la MVE/RECA.
Deux tables rondes, organisées le même jour et le lendemain au musée du Quai Branly, leur ont également permis de partager leur réflexion sur les activités culturelles destinées aux publics qui en sont peu familiers.
Comment les musées intègrent-ils ces publics ? Quelles formations et ressources offrent-ils aux relais culturels ? En quoi les sorties culturelles peuvent-elles contribuer à la réussite d’un parcours d’intégration des personnes réfugiées ? Comment faire en sorte que les institutions culturelles soient perçues comme des lieux de bien-être, de repère et d’insertion ? Telles furent quelques-unes des questions auxquelles les intervenants ont cherché à répondre dans le cadre d’un échange riche avec le public dont nous étions.

Le Phénix fête ses 7 ans et son 300e entraînement !

Depuis le premier entraînement le 18 mars 2017, que de chemin(s) parcouru(s) par le Phénix ! Passant du petit terrain de handball du stade des Chantiers au synthétique de Porchefontaine, avant d’émigrer sur stabilisé de Sans-Souci pour arriver enfin au terrain de Jussieu, les footballeurs venus de tous les horizons auront connu toutes les enceintes sportives de Versailles. Entre 500 et 600 joueurs sont restés fidèles autant que leur permettaient les aléas de leur vie d’exilés. Grâce à eux, à leur volonté de se retrouver tous ensemble chaque week-end, le Phénix vient de fêter le même jour ses 7 ans et son 300e entraînement. Pour relater cet événement, le journal Toutes les Nouvelles est venu faire un reportage et le journaliste Emmanuel Fèvre a publié un bel article le 20 mars 2024. Le voici, in extenso.

300e entrai­ne­ment pour l’équipe de foot des Phé­nix

C’est un moment de foot­ball heb­do­ma­daire, chaque dimanche, sur le stade de Jus­sieu, pour une tren­taine de joueurs issus de la migra­tion. Un temps fra­ter­nel, autour du sport, orches­tré par Pas­cal Mou­neyres et l’asso­cia­tion Voi­sins Soli­daires Ver­sailles.

Depuis mars 2017
De 14h30 à 18h échauf­fe­ments, exer­cices et matchs s’enchainent. Dimanche 17 mars était un moment par­ti­cu­lier. Mal­gré le temps maus­sade, le Rama­dan, ils étaient nom­breux à avoir tenu à mar­quer cette date.


« C’est notre 300ᵉ entrai­ne­ment. Nous nous retrou­vons chaque dimanche depuis le 18 mars 2017. C’est une aven­ture incroyable, un plai­sir énorme d’être ensemble chaque semaine, de voir réunies toutes ces natio­na­li­tés dans une même équipe. Cela raconte la diver­sité de la France », confie Pas­cal Mou­neyres.

Un pro­jet porté par ce Ver­saillais et les membres du groupe Voi­sins Soli­daires Ver­sailles. « C’est une idée qui nous est venue avec Raphaël Bes­son face à l’extrême soli­tude, aux condi­tions d’héber­ge­ment dif­fi­ciles, qu’avaient les migrants sur le site des Mor­te­mets. Nous les côtoyions alors trois fois par semaine en pro­po­sant un repas chaud à l’exté­rieur. Ces per­sonnes, sou­vent jeunes, venaient du centre d’héber­ge­ment de l’INRIA, au Ches­nay ­Roc­quen­court où nous les avions accom­pa­gnés, entre novembre 2016 et février 2017, avant leur trans­fert aux Mor­te­mets », raconte Pas­cal Mou­neyres.

Entraide
À l’époque, alors que l’extrême droite ver­saillaise mani­fes­tait contre ce centre d’héber­ge­ment du Chesnay-Rocquencourt, qui accueillait une cen­taine de per­sonnes, des Ver­saillais déci­daient de les aider en créant le groupe Voi­sins Soli­daires Ver­sailles.

Dans une tra­di­tion d’entraide qui existe aussi dans la ville, des repas chauds, une assis­tance aux démarches admi­nis­tra­tive, puis ce moment de sport, étaient pro­po­sés.
Voi­sins Soli­daires Ver­sailles pour­suit ses acti­vi­tés, avec quatre pôles, culture, cours de français, héber­ge­ment d’urgence et foot­ball. « Les visites de musées, la décou­verte de la culture française, comme ce moment de sport, per­mettent un moment de res­pi­ra­tion à ces jeunes. Près de 500 ont par­ti­cipé au club des Phé­nix et cer­tains sont là depuis le début. Tous les joueurs ont des papiers, tra­vaillent ou sont en for­ma­tion et tiennent à venir sur leur temps libre, chaque dimanche, par­fois de loin, Paris et le nord des Yve­lines », se réjouit Pas­cal Mou­neyres.

Eamamudin, un des plus anciens joueurs du Phénix

Ils sont sou­da­nais, gui­néens, afghans, tibé­tain, ils arrivent par­fois sans même un maillot, peu importe, une fra­ter­nité soude le groupe et le foot­ball est un lan­gage uni­ver­sel. « Cer­tains sont tech­ni­que­ment très forts. Je me sou­viens de joueurs tibé­tains qui étaient très bons », note le capi­taine.

« Je viens de Gui­née-Cona­kry. J’aime beau­coup le foot, je suis pré­sent chaque semaine à l’entrai­ne­ment, depuis 2019. J’habite Mau­re­pas, je tiens à venir mal­gré 1h de trans­port. Les Phé­nix, c’est un moment de par­tage, d’ami­tié avec des joueurs venus de beau­coup de pays dif­fé­rents. Je tra­vaille dans le com­merce, c’est mon moment de détente », confie Sou­ley­mane, 32 ans, qui a gagné le concours de tirs au but.

A ses côtés, Ali, 27 ans : « Je viens du Sou­dan, je tra­vaille au ser­vice des espaces verts à Ver­sailles. C’est impor­tant d’être ensemble. Je tra­vaille beau­coup, avec par­fois des extras le week-end, mais j’essaie d’être pré­sent. Je fais par­tie des Phé­nix depuis 2019. »

« Je viens d’Afgha­nis­tan, j’ai 24 ans, je tra­vaille dans une entre­prise de bâti­ment, explique à son tour Eama­mu­din, 24 ans. L’entrai­ne­ment avec les Phé­nix per­met de se sen­tir moins seul. Je viens tous les dimanches depuis quatre ans. Je n’aurais jamais ima­giné jouer dans une équipe avec autant de natio­na­li­tés, dans une bonne ambiance. Nous sommes deve­nus des amis. » ///


Retrouvez 7 ans de Phénix sur le site : phenix-versailles.fr

VSV ne lâchera rien ni personne

@Pixabay

Les Voisins Solidaires de Versailles ont vécu une année 2023 pied au plancher… Toujours plus de sorties culturelles, de personnes hébergées en urgence, toujours autant de joueurs entraînés et des cours de français qui maintiennent coûte que coûte leur mission éducative. Année après année, nos pôles démontrent et renforcent la pertinence de leur action en visant une plus grande efficacité. Nous avons par exemple augmenté le nombre de nos familles hébergeantes et étoffé notre réseau d’associations et d’organismes partenaires afin d’améliorer notre accueil des migrants à la rue. Pour le pôle des sorties culturelles, nous avons suivi plusieurs formations pour mieux accompagner les réfugiés lors de ces moments de découverte toujours enrichissants. Une spécialisation croissante que l’époque nous impose : le réfugié est devenu une figure centrale de notre société, objet de toutes les attentions mal ou bienveillantes, et l’aider demande toujours plus d’attention et de compétences. Toute honte bue, la loi Darmanin tente pourtant de le reléguer dans des marges toujours plus étroites. Mais les outrances pêchées dans le marigot bien salé de l’extrême droite ont fini de la disqualifier aux yeux de (presque) tous. En attendant pire ? En 2024, bien entendu, nous continuerons d’avancer les yeux grand ouverts et nos convictions chevillées au corps. Grâce à votre soutien, quelle qu’en soit la forme.

@VSV

Hébergement : l’urgence n’attend pas
« Ce fut une année très lourde, avec beaucoup d’enfants à la rue ». À l’heure des bilans, Jacques-Yves Becquart, trésorier de VSV et responsable du pôle Hébergement d’urgence (HU) établit chaque fois le même constat : les personnes en précarité absolue accueillies par les Voisins solidaires de Versailles sont de plus en plus nombreuses. De 65 en 2019, nous sommes passés au chiffre record de 149 en 2023. Un constat alarmant sur le manque de moyens et de solutions des pouvoirs publics face au défi des réfugiés à la rue. VSV met à l’abri dans son réseau de treize familles hébergeantes ou, à défaut, à l’hôtel (4 060 nuitées* en 2023), mais l’optique reste le court ou le moyen terme, avec la volonté de voir le 115 prendre notre relais, ce qui n’est pas toujours évident. « Le SIAO et le 115 ont semblé encore plus débordés que les autres années, poursuit Jacques-Yves. Mais depuis quelques semaines, la pression a baissé, car ils ont ouvert pas mal de structures pour l’hiver, il faut le reconnaître. Espérons que cela perdure au retour du printemps, mais avec le proximité des JO, il y a de quoi être inquiet.» Si l’activité de HU est en hausse constante, c’est aussi parce que nous sommes de plus en plus connus… et reconnus. En sus des demandes de particuliers ou du hasard des rencontres, de plus en plus d’organismes « d’horizons divers » nous sollicitent, associations, paroisses ou services sociaux tels Rive, la Cimade, le secteur social d’Elancourt, l’ASTI, la Croix-Rouge d’Elancourt, le Secours catholique, Dom‘Asile, AMIS 78, Etincelle… Ce maillage de partenariats et de coopérations pour une entraide plus efficace a permis à HU (où œuvrent aussi Marie-Renée Kobilinsky, Philippe Domergue et Bruno Bonfante) de sortir de la rue ces douze derniers mois, 67 femmes, 21 hommes (les conjoints) et 61 enfants, ce qui rend notre action importante dans le département. Bien entendu, les dons de nos sympathisants sont vitaux et nous sommes toujours à la recherche de nouvelles familles hébergeantes pour femmes seules ou avec enfants.
*Une famille de trois personnes dans une chambre pour une nuit est comptabilisée trois nuitées.

@Ricardo Gomez, Unsplash

Sorties culturelles : la chasse aux trésors
Le Musée du quai Branly, le château et l’Académie du spectacle équestre de Versailles, le jardin des Tuileries, l’aquarium de la Porte Dorée… Accélérant encore le rythme de ses activités, le pôle Sorties culturelles a clairement gagné en ampleur en 2023. Trente visites ont offert à quelque 280 réfugiés un accès circonstancié aux lieux culturels et de loisirs les plus prestigieux d’Île-de-France. « Découvrir notre culture et notre histoire participe à leur accueil et à leur intégration, commentent les deux responsables Catherine Foucaud-Scheunemann et Catherine Ribout. C’est aussi une respiration dans leur quotidien. »  Parmi les grands moments de l’année, une exposition Zidane à la Philharmonie de Paris, un parcours dans les espaces culturels de Versailles et, en point d’orgue, une journée exceptionnelle au Louvre pour plus de 40 personnes, avec un déplacement en bus offert par la fondation RATP… Très demandeurs de ces initiatives, les bénéficiaires sont issus de la Croix-Rouge de Trappes, du centre d’hébergement d’urgence Cité Caritas Versailles aux Matelots, d’Info-Soins et de Caritas Trappes. Pour étoffer leur savoir-faire afin d’accompagner les sorties dans des conditions optimales, les deux animatrices ont cumulé 35 demi-journées de formation, sous la bannière de la Mission Vivre ensemble, portée par le ministère de la Culture. De plus, des conventions de partenariat ont été signées avec Cités Caritas et le château de Versailles. Pour 2024, le programme est au diapason : sont d’ores et déjà prévus un atelier dorure et une animation consacrée à la Journée du roi au château de Versailles, des visites au Louvre, à l’Orangerie et à l’Institut du monde arabe

Cours de français : des rendez-vous sans faute
À raison de deux fois par semaine, les cours de français ont continué leur primordiale mission d’alphabétisation pour les bénéficiaires de la Croix-Rouge de Trappes. Pour s’adapter au niveau de chacun et aux grandes disparités d’éducation scolaire, l’équipe de Valérie Brunet (trois personnes sur l’année) a mis en place deux pédagogies distinctes, souples et réactives. Pour les débutants et les grands débutants, l’apprentissage des sons et de la lecture-écriture est suivie d’une seconde partie consacrée à une thématique, avec travail oral et feuille de vocabulaire : se présenter avec être et avoir, les nombres avec la monnaie, la date/le calendrier, etc. Pour les plus aguerris, le cours fonctionne surtout par thématique avec de l’apprentissage de vocabulaire et de grammaire : la famille et les adjectifs possessifs, se présenter et la négation, etc. Après la pause estivale, les cours ont changé de fréquence pour cause d’impératifs professionnels et familiaux. Ils ont lieu dorénavant une fois par semaine pour les débutants, avec une nouvelle bénévole.

@Pixabay

Foot : le Phénix jamais hors-jeu
Au Phénix les années passent et se ressemblent : les joueurs viennent et se rassemblent. Malgré les difficultés parfois rencontrées dans une vie de réfugié, nos amis footballeurs ont choisi la bonne tactique : jouer, quoi qu’il arrive. Ni l’éloignement pour certains (Paris, Limay, Poissy, etc.), ni les conditions météorologiques d’un été incandescent ou d’un hiver piquant ne les dissuadent. Alors les 52 week-ends de 2023 ont tous débuté par cette annonce sur le groupe WhatsApp de l’équipe : « Rendez-vous dimanche à Jussieu ». Un rituel immuable pour 20 à 40 joueurs afghans, soudanais, guinéens, brésiliens, marocains, etc. La communauté se ressoude pour un moment de partage avant de repartir vers une semaine de travail, de formation ou d’attente de réponses qui vont réorienter la vie de certains. Cette septième saison a été marquée par plusieurs beaux moments vécus hors du terrain versaillais, parmi lesquels un match du PSG féminin en Ligue des Champions, une visite complète du Parc des Princes ou un après-midi à la Philharmonie de Paris pour l’exposition Zidane. Evénements racontés sur le site dédié à l’équipe. Un accident, pourtant, est venu ternir le bilan : la rupture du talon d’Achille d’un joueur, survenue lors du dernier entraînement le dimanche 24 décembre – avec une opération dès le lendemain matin. Au moins six mois de galère en prévision pour notre ami, sur le point de décrocher un CDI dans un garage près de Versailles. «Un coup de semonce qui rappelle que le football n’est pas tout à fait une activité comme les autres, commente Pascal Mouneyres, le coach de l’équipe. Mais venir jouer au Phénix doit rester une fête : nous célébrerons d’ailleurs notre 300e entrainement dans quelques semaines. » Avec ou sans béquilles.

Pour soutenir nos actions, vous pouvez suivre ces liens pour effectuer, sur la plateforme HelloAsso, avec votre carte bancaire :
– un don  ;
– une adhésion.
Vous pouvez également adresser un chèque à l’ordre des Voisins Solidaires de Versailles, Maison des associations et de l’emploi, 2 bis place de Touraine, 78000 Versailles, en indiquant votre adresse et la nature de votre participation (don et/ou adhésion), sans oublier de mentionner votre adresse mail pour nous permettre de vous envoyer un reçu fiscal.
PS : Si VSV n’a pas gagné au concours de l’« Yvelinois de l’année », organisé par Toutes les nouvelles (cf article précédent), son président a terminé à la 7e place sur les 30 personnes sélectionnées par le journal, avec 323 voix. Un classement très honorable qui démontre que l’accueil des réfugiés est une cause de plus en plus prégnante dans notre région.
@Phenix

Qui sera Yvelinois de l’année ?

Le journal Toutes les Nouvelles vient de distinguer les Voisins Solidaires de Versailles en désignant son président, Pascal Mouneyres, comme l’une des 30 personnalités de l’année. Avec le concours “Qui sera votre Yvelinois(e) de l’année ?”, l’hebdomadaire propose au public de voter pour son favori parmi la sélection. Celui ou celle qui remportera le plus de suffrages se verra offrir une belle exposition médiatique, avec un portrait d’une page amplement relayé. Si vous souhaitez soutenir les réfugiés et les activités des Voisins solidaires de Versailles, vous pouvez voter très simplement en cliquant sur ce lien puis en glissant jusqu’au candidat n° 12, avant de valider votre choix tout en bas de la page avec “envoyer”.
La date limite du vote est le 31 décembre à minuit. Résultat dans l’édition du 13 janvier. 
Merci d’avance !

VSV a besoin de vous !

Depuis 2016, notre association, Les Voisins Solidaires de Versailles,  soutient et aide les réfugiés et demandeurs d’asile de Versailles et ses alentours : elle entraine l’équipe de football du Phénix, organise des sorties culturelles, assure des cours de français et héberge les plus démunis.
Nous logeons, dans des familles d’accueil ou à défaut à l’hôtel, des femmes qui dorment dans la rue, seules ou avec enfants. Depuis début 2023, nous avons ainsi accueilli 104 personnes et financé 960 nuits à l’hôtel. 
Nous avons besoin de vous pour poursuivre notre action et vos dons nous sont indispensables, en particulier pour les mises à l’abri à l’hôtel.

Image par Gert Altmann de Pixabay
Pour nous soutenir, vous pouvez faire un don
1) par courrier, à l’intention de Jacques-Yves Becquart, 21 avenue des Puits, 78170 La Celle-Saint-Cloud avec le bulletin disponible >ici< , accompagné de votre chèque, à l’ordre des Voisins Solidaires de Versailles ;  
2) en ligne, sur la plateforme HelloAsso en suivant le lien >ici<. 

Vous pouvez également nous rejoindre.
Pour plus de détails, voir la page sur notre site > ici<

Vous avez été nombreuses et nombreux à nous apporter votre appui au fil des années. Nous vous en remercions vivement et espérons pouvoir compter à nouveau sur votre générosité. 

Le temps du Forum

La rentrée pour Les Voisins Solidaires de Versailles débute dès ce samedi 9 septembre avec le Forum des associations de notre ville. Nous serons présents stand B17 du secteur “Solidarité” entre 10h et 18h. C’est avec plaisir que nous vous accueillerons avenue de Paris pour dialoguer avec vous, parler de notre actualité et de nos projets. A samedi !

VSV fait sa grande sortie au Louvre

Samedi 3 juin, jour de fête avec Les Voisins solidaires de Versailles ! Pas moins de 40 personnes bénéficiaires de la Croix-Rouge (Trappes) et de Cité Caritas (Versailles) ont découvert les galeries du plus grand musée du monde et ses jardins.

Photo : Emma Brou

Cette journée était organisée par VSV dans le cadre de l’opération « Première visite » proposée par le Louvre. Le soutien de la Fondation RATP permit aussi à toute la troupe de venir en bus de Versailles à la capitale.

Le matin des chefs-d’œuvre
Après une première séance de photos devant la Pyramide, nos invités, sous la conduite de deux guides, commencèrent la visite entre les murs de la forteresse médiévale que fut initialement le Louvre.
S’en suivit un circuit consacré aux grandes œuvres du Musée sous leurs yeux ébahis : d’abord la crypte du Sphinx puis la Victoire de Samothrace avant de traverser la galerie d’Apollon… qui ne fut pas sans rappeler à quelques-uns les ors et trésors du Château de Versailles ! Les grands formats de peinture française du XIXe siècle en surprirent plus d’un : Le Radeau de la Méduse donna lieu à quelques échanges nourris, tout comme La Liberté guidant le peuple. En point d’orgue, la salle 6 qui héberge, aux côtés des plus grands tableaux italiens tels que les Noces de Cana, La Joconde de Léonard de Vinci. Pas moins de 132 personnages face à une seule star ! Un grand moment !

Un après-midi aux Tuileries
Après une pause déjeuner bien méritée dans le jardin du Carrousel, nos invités ont parcouru le Jardin des Tuileries, en compagnie de leurs GO, Djibril, Emma, Pascal, Catherine S. et Catherine R., ces deux dernières ayant préparé un parcours ciblé autour de quelques œuvres dont L’arbre des voyelles de Giuseppe Penone ou The Welcoming Hands de Louise Bourgeois.
L’ombre des tilleuls fut la bienvenue sur l’esplanade de la Concorde, le temps de balayer le point de vue qui s’offrait à tous. Un dernier arrêt consacré au goûter avant de remonter dans le bus et de prendre la direction de Versailles, pour conclure cette journée riche en émotions.

Photo : Catherine Ribout

Post-scriptum : mercredi 21 juin, lors la rencontre professionnelle « Accueillir les réfugiés au musée », organisée par le Musée du Louvre durant la Semaine des réfugiés, nos deux GO de VSV, Catherine Ribout et Catherine Foucaud ont témoigné de leur expérience de relais culturel devant des représentants d’associations, d’établissements muséaux et des ministères de la Culture et de la Justice. L’opportunité de réaffirmer leur plaisir de partager cette activité et l’intérêt de la culture au bénéfice de tous et de toutes.